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Ngolo, Roi de Ségou

Auteur : Facoh Donki Diarra

Editeur : Cauris livres

disponible

   
 
 

Ngolo, roi de Ségou a reçu le Prix Massa Makan Diabaté 2019 de La Rentrée littéraire du Mali.

 
 
 

Illustrateur : Issa Konaré

Cartographe : Issiaka Dembélé

Prix de vente : 7 500 FCFA / 13€

Format : 205 x 130

Genre : récit historique

Code ISBN : 978-99952-60-31-6

Date de parution : Février 2018

Résumé/Présentation

4ème de couverture

Des phénomènes étranges avaient accompagné sa naissance. On lui prédisait un destin hors du commun … Pourtant les embûches n’ont pas manqué sur la route de ce jeune homme né dans l’indigence, vendu par son oncle jaloux à la cour de Ségou en guise de tribut, et qui finit cependant par se retrouver sur le trône vers 1766-1767 !

D’une plume avertie, Facoh Donki Diarra nous relate la trajectoire de Ngolo, septième roi de Ségou et fondateur de la dynastie des Diarra. Moins connu que ses héritiers qui furent, à l’instar de Monzon et Da, de grands guerriers, il n’en demeure pas moins une figure étonnante.

Auteur : Facoh Donki Diarra

Écrivain et chercheur passionné par les relations entre le Bélédougou et le royaume bambara de Ségou, Facoh Donki Diarra est déjà l’auteur d’un roman historique, chez Cauris livres, La Colère du prince.  

 

Interview exclusive de Facoh Donki Diarra,  l’auteur

Qui est Ngolo Diarra de Ségou ?

Ngolo Diarra était un jeune homme libre de Nyola, village bambara situé au sud de Ségou. Contrairement à une idée reçue ou à certaines légendes véhiculées par les griots, il n’avait été pris sur aucun champ de bataille comme esclave ni acheté au marché pour être dans la condition servile. Son père Zandian et l’aîné de celui-ci, Djiriba étaient des notables du village. C’est le contexte politique et  social de l’époque qui a conduit son oncle paternel à le placer en gage à la cour de Ségou sous Biton Coulibaly. Le fait d’avoir servi de gage a fait dire à des traditionnistes et même à certains historiens de Ségou qu’il était un esclave.

 Pourquoi avoir écrit sur Ngolo ?

J’ai décidé d’écrire sur Ngolo pour deux raisons essentielles :

- La première est liée à ma formation universitaire d’historien et de littéraire qui me fait prendre mes personnages de roman ou de récit, dans le champ historique. Je suis plus à l’aise  dans ce type d’écriture plutôt que dans celle de la fiction pure.

-La deuxième raison est que le personnage de Ngolo à travers les sources orales  m’a semblé moins traité que les autres rois de Ségou. Or, il faut se rappeler qu’il fut le fondateur d’une dynastie qui a fourni à Ségou onze  rois et empereurs,  de lui-même à Bina Ali. Je relève aussi que beaucoup de faits historiques ou d’évènements importants sont attribués à tort à Monzon ou à Da. Prenons par exemple la première  guerre des Peuls contre Ségou, celle des Peuls du Ganadougou, eh bien, elle eut lieu sous Ngolo puisque son fils aîné Bambougou Ntji y perdit la vie. Il y avait donc là, me semble-t-il, une injustice à corriger.

Est-ce que Ngolo est une figure historique qui peut encore inspirer aujourd’hui ?

Je pense que oui bien que les temps aient changé. Biton, le fondateur du royaume s’appuya sur ses chefs de guerre pour dominer. Ngolo n’oublia pas cette leçon  mais mit aussi en place un embryon d’administration, même si celui-ci avait le défaut d’inclure ses propres fils. Mais surtout la leçon à retenir du règne de Ngolo, c’est celle d’un roi tolérant qui a su éviter les assassinats politiques largement répandus sous Biton, ses deux fils et les trois chefs de guerre (tondions) qui assurèrent l’interrègne. Dans une certaine mesure, la diffusion de la culture bambara en Afrique de l’ouest lui doit beaucoup ainsi qu’à ses successeurs.

les ngolosiw

Comme leur nom  l’indique, ce sont les descendants de Ngolo. Ils sont aujourd’hui en petit nombre après le passage sanglant des Toucouleurs entre 1861 et 1890. Mais beaucoup de clans Diarra se réclament de Ngolo alors que tous ne descendent ni  de lui ni d’aucun de ses parents directs. Je pose  la question : est-ce que tous les Keita descendent de Soundjata Keita ? Plus proche de nous, tous les Coulibaly sont-ils de la famille de Biton ? Assurément non ! Lorsqu’on devient grand, même par soi-même, on hérite de beaucoup de parents.

                         Facoh Donki Diarra, auteur de Ngolo, roi de Ségou, Cauris livres, février 2018

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